Quand les notes s’élèvent dans le ciel

J’ai la chance d’avoir deux filles qui adorent le piano. Certains jours, les notes virevoltent autour de moi, me font passer de la « comptine d’un autre été, l’après-midi » de Yann Tiersen à l’Allegro de la « Sonate pour piano No. 16 en do majeur K. 545 » de Mozart.

Dans le silence presque religieux d’une écoute attentive, ces notes de piano limpides et claires remplissent l’espace. Les mains survolent les touches noires et blanches. Les soupirs, les croches, les rondes, les bémols, les doubles croches dansent entre les lignes de la partition. Après la dernière note jouée subsiste la fierté d’un père et les sourires de satisfaction échangés.

Inspiré par ces 5 lignes parallèles où se battent ces signes incompréhensibles à mes yeux, mais dont je suis attentif à la magie, j’ai songé à un bijou formé d’une portée où les notes se sont envolées. À l’extrémité de cette portée, seule, reste solitaire la clef de fa, symbolisée par un spinelle gris en taille coussin.