J’ai participé au Dîner de la Paix à Genève, ville de la paix par excellence, pour honorer des femmes qui œuvrent pour celle-ci dans le monde. Certaines d’entre elles négocient avec l’ensemble des belligérants, pour obtenir une trêve pour permettre l’intervention de la Croix-Rouge ou aménager un couloir sanitaire pour extraire les blessés. D’autres, parmi elles, apportent une aide aux femmes et aux enfants, réfugiés de la guerre.

Genève et la Suisse sont des symboles de la paix et leur rayonnement va au-delà des frontières, car en zone de conflit la garantie de la neutralité suisse et la résonnance des Conventions de Genève pour la paix et la protection des personnes sont un espoir pour les individus qui souffrent de la guerre.

Emu par le récit poignant d’une réfugiée, yézidis, de la province de Dohouk en Irak menacée par des terroristes, j’ai tenté, à ma modeste échelle, de montrer mon admiration devant cette personne courageuse qui a, au péril de sa vie, recueilli les témoignages qui ont permis au monde de prendre connaissance du sort malheureux de ce peuple.

La création représente cette jeune femme, yézidie, dans les collines de son pays, sa petite sœur dans les bras, sous la forme d’un collier.