Un portail omeyyade devient un arc de diamants

Par ce plaisir sans cesse renouveler de retrouver la chaleur et la convivialité marocaine, j’ai parcouru le pays, découvert ses médinas, j’ai traversé ses contrées arides, je suis tombé amoureux de ces paysages tellement beaux et différents d’Ouarzazate à Marrakech, j’ai sillonné les ruelles de Chefchaouen et de Fez aux odeurs de cannelle, de menthe et d’olives.

Les seuls points communs à tous ces lieux est le sourire des enfants et la forme des portails, des portes de la ville, des entrées du souk, des portes cloutées des riads.

J’ai voulu rendre hommage à ces lieux de passage d’un univers à un autre, de la rue au patio des riads, de la place presque vide à l’abondance des souks, du désert à l’effervescence de la ville. En reprenant l’arc outrepassé typique de la voussure, j’ai dessiné une bague qui va en s’affinant vers une ouverture, comme un passage. Les côtés sont sertis de brillants. L’arc est surmonté d’un diamant en taille émeraude, telle la lanterne qui guide le passant la nuit, vers l’intérieur de la ville ou de la maison, à l’abri.

(Photo : L’entrée de la Casbah des Oudayas au bord de la rivière Abou Regreg à Rabat – Maroc)